Après l'abandon du taux plancher: Le pont de Rösti au secours des PME suisses

La barrière de roesti bientôt supplantée par le pont de roesti?

Mardi 20 Janvier 2015

La presse suisse s'est abondamment fait l'écho des craintes des entrepreneurs suisses suite à la décision du 15 janvier de notre banque nationale de lâcher le taux plancher de notre franc sans crier gare. Une nouvelle stratégie pourrait les tirer - du moins partiellement - de ce mauvais pas: l'intensification des échanges commerciaux avec les autres parties linguistiques du pays. Va-t-on bientôt enterrer le #Röstigraben?


Tissons des ponts sur la barrière de Rösti pour enrayer ce cercle viscieux

La brutalité de cette décision (mais comment aurait-il pu en être autrement?) a fait paniquer toute l'économie suisse ces derniers jours. Il s'agit désormais de retrousser ses manches et développer de nouveaux marchés disposant d'un pouvoir d'achat intact - contrairement à nos partenaires économiques européens qui viennent de perdre le cinquième de leur pouvoir d'achat dans notre pays.

Mais où faut-il les chercher? En Amérique, en Chine, sur une autre planète?...ou plutôt à côté de chez nous, chez ces voisins, également suisses mais tellement différents de nous, qui s'expriment dans une autre langue que la nôtre? Bien souvent, la solution la plus simple est à portée de main.

Alors ne perdons pas de temps et développons nos activités commerciales de l'autre côté de ce Röstigraben qui pourrait - une fois n'est pas coutume - perdre sa connotation négative pour devenir une porte de salut de plus en plus chère aux yeux du secteur économique de notre pays - particulièrement pour les petites et moyennes entreprises au premier rang dans cette tempête. Il s'agit d'investir nos ressources à bon escient sur les bons segments de marché.

Le Röstigraben serait-il la porte de cette nouvelle croissance? La réponse se trouve dans nos mains. A méditer...
Mathieu Janin
Mathieu Janin