Pensée socialnomique du mardi 31 mai 2011

Être humain plutôt qu'humaniser nos marques.

Mardi 31 Mai 2011

Nous disposons d'outils de communication de plus en plus élaborés qui nous permettent de dialoguer de façon personnalisée avec chaque membre de nos différentes communautés. Les entreprises s'approprient ces nouveaux outils à grands coups d'ouverture de profils sur les principaux réseaux sociaux et transmettent leurs clés à des départements de marketing social fraîchement créés pour relever ce nouveau défi de communication abondamment plébiscité par les médias et leurs plus jeunes publics qui sont des consommateurs exclusifs de ces nouveaux canaux d'information.


Ces nouveaux outils doivent être maniés avec prudence. Ils représentent les extensions de notre savoir-faire, de notre expertise et de notre créativité. En d'autres mots, ils représentent l'extension de notre marque, de sa personnalité, de sa culture et de son ADN.

Une utilisation déphasée de ces nouveaux outils représente donc un grand danger pour la réputation de notre marque, alors qu'une utilisation adéquate viendra la sublimer dans l'oeil de ces clients et prospects dégoûtés par les opérations marketing abondantes dans les médias traditionnaux qui nous crient "Stop à la publicité et Stop au marketing". Ces gens sont bien trop précieux à nos yeux pour les décevoir. Ils disposent d'un réseau social de plusieurs centaines voir milliers de membres et sont trop influents pour que notre marque subissent leur courrou à grand renfort de traces numériques négatives recensées sur les moteurs de recherche du Web.

Traitons les d'égal à égal dans un sain esprit de partenariat. Cela augmentera leur respect à notre égard et contribuera à améliorer la réputation de notre marque. Ecoutons leurs saines critiques qui nous permettent d'améliorer notre offre et de mieux répondre à leurs besoins tout en développant notre liste de commande. Le monde économique ne s'en portera que mieux.
Mathieu Janin
Mathieu Janin