Un menu de fête bien servi, une municipalité aux petits soins, une syndique férue de rétrospective et un diacre amateur de parabole liée aux fruits de la passion. Tels ont été les points-forts de ce repas extra-ordinaire. En effet, ce n’est pas tous les jours que l’on peut fêter 540 ans de vie villageoise à se répartir équitablement entre 6 contemporains et contemporaines. Cela tend à prouver que si l’on vit bien à Savigny, on y vit également longtemps avec un appétit – qu’il soit de vie ou gastronomique – qui n’a rien à envier aux jeunes générations.
Porte-parole de l’exécutif et hôte principale du jour, Chantal Weidmann Yenny a désiré marquer le coup avec ce repas commun, synonyme de partage, d’échange et de convivialité, tout en se replongeant dans le passé riche et coloré des « années folles ». Nés entre l’armistice de 1918 et la crise économique de 1929, ces années ont présenté un singulier mélange de désarroi, de révolte et de frivolité, sous le signe du jazz et du charleston. Et de rajouter : « L’esprit de ces années révèle les origines du nôtre et préfigure jusque dans ces contradictions les attentes, les tendances et les tentations de notre aujourd’hui » .
Quelques faits marquants de ces années en Suisse :
• La Confédération helvétique était présidée par Jean-Marie Musy en 1925 et Heinrich Häberlin en 1926
• Le peuple suisse approuvait
• l’initiative populaire sur l’interdiction des maisons de jeu
• l’arrêté fédéral à la Confédération de légiférer sur les étrangers
• l’arrêté fédéral concernant l’assurance en cas de vieillesse, l’assurance des survivants et l’assurance en cas d’invalidité
• Pour les transports, ont eu lieu :
• Le premier vol à Dübendorf (ZH) d’un junker transportant 10 passagers
• L’inauguration de la ligne Brigue (VS)-Disentis (GR) des chemins de fer Furka-Oberalp
• L’apparition des premier camions-magasin Migros sillonnant la région zurichoise proposant des marchandises 10-30% meilleur marché que les épiceries de quartier
• Dans notre région, c’était également la première, au Théâtre du Jorat, de l’opéra Judith d’Arthur Honegger
Ce fut ensuite du représentant de la paroisse de Savigny-Forel, le diacre Emmanuel Spring de comparer les fruits de la passion, ces grosses prunes avec une coque un peu rigide qui ont la particularité de ne pas moisir et de se conserver longtemps tout en se flétrissant à l’extérieur. Tous ridés, c’est là qu’ils sont les meilleurs. Tous comme les beaux visages marqués de vie de ces aînés que l’on fête, qui tels des fruits de la passion disposent d’une intériorité qui a le goût et le parfum de la Vie.
Porte-parole de l’exécutif et hôte principale du jour, Chantal Weidmann Yenny a désiré marquer le coup avec ce repas commun, synonyme de partage, d’échange et de convivialité, tout en se replongeant dans le passé riche et coloré des « années folles ». Nés entre l’armistice de 1918 et la crise économique de 1929, ces années ont présenté un singulier mélange de désarroi, de révolte et de frivolité, sous le signe du jazz et du charleston. Et de rajouter : « L’esprit de ces années révèle les origines du nôtre et préfigure jusque dans ces contradictions les attentes, les tendances et les tentations de notre aujourd’hui » .
Quelques faits marquants de ces années en Suisse :
• La Confédération helvétique était présidée par Jean-Marie Musy en 1925 et Heinrich Häberlin en 1926
• Le peuple suisse approuvait
• l’initiative populaire sur l’interdiction des maisons de jeu
• l’arrêté fédéral à la Confédération de légiférer sur les étrangers
• l’arrêté fédéral concernant l’assurance en cas de vieillesse, l’assurance des survivants et l’assurance en cas d’invalidité
• Pour les transports, ont eu lieu :
• Le premier vol à Dübendorf (ZH) d’un junker transportant 10 passagers
• L’inauguration de la ligne Brigue (VS)-Disentis (GR) des chemins de fer Furka-Oberalp
• L’apparition des premier camions-magasin Migros sillonnant la région zurichoise proposant des marchandises 10-30% meilleur marché que les épiceries de quartier
• Dans notre région, c’était également la première, au Théâtre du Jorat, de l’opéra Judith d’Arthur Honegger
Ce fut ensuite du représentant de la paroisse de Savigny-Forel, le diacre Emmanuel Spring de comparer les fruits de la passion, ces grosses prunes avec une coque un peu rigide qui ont la particularité de ne pas moisir et de se conserver longtemps tout en se flétrissant à l’extérieur. Tous ridés, c’est là qu’ils sont les meilleurs. Tous comme les beaux visages marqués de vie de ces aînés que l’on fête, qui tels des fruits de la passion disposent d’une intériorité qui a le goût et le parfum de la Vie.