Créé début 2024, le GDIPRS regroupe désormais plus de septante membres issus des dix communes concernées par la taxe intercommunale de la CITS (Communauté Intercommunale de la Taxe de Séjour). L’assemblée générale a été l’occasion de dresser un bilan de la première année d’activités de l’association, marquée par une mobilisation inédite, deux recours pendants au Tribunal cantonal vaudois, une campagne de sensibilisation dans les médias régionaux, et plusieurs démarches politiques et juridiques.
Deux recours portés par le GDIPRS sont actuellement en examen devant la Cour de droit administratif et public. Le premier, déposé par Mme Véronique Busset et le GDIPRS, conteste la légalité de la base de calcul imposée par le règlement (le nombre de pièces d’habitation), jugée arbitraire et inadaptée à la réalité de nombreux biens anciens. Le second, initié par M. Christoph Koenig, dénonce une taxation multipliée par sept pour une fermette non conforme aux critères d’habitabilité usuels.
Durant l’assemblée, les membres ont voté la reconduction de la stratégie juridique portée par Me Lucien Hürlimann et Me Luca Urben, en validant la poursuite des recours au niveau cantonal et, si nécessaire, fédéral. Ils ont également adopté les comptes 2024, déchargeant le comité et le trésorier, et renouvelé leur confiance dans la gouvernance du groupement. Le GDIPRS a rappelé son engagement à défendre solidairement ses membres face à une fiscalité qu’il juge injuste, disproportionnée et non concertée.
Les membres présents ont également souligné le manque persistant de transparence et d’écoute de la part de la CITS, qui n’a fourni aucune réponse concrète aux questions posées lors des échanges de l’automne 2024. Cette absence de dialogue alimente la frustration d’une population de contribuables souvent exclue des processus décisionnels, bien qu’elle participe significativement au financement du tourisme régional.
Le GDIPRS poursuivra son action dans les prochains mois par des initiatives politiques en lien avec les élections communales de 2026, une veille juridique active et la mobilisation citoyenne. Les membres sont appelés à continuer leurs démarches de recours en cas de nouvelle facturation 2025, conformément aux directives déjà diffusées.